Le fournisseur de services de messagerie financière a réagi avec colère à une récente résolution du Parlement européen (PE) appelant l'Union européenne (UE) à expulser la Russie du réseau Swift. Le projet de loi va maintenant être soumis à la Commission européenne (CE), où il aura besoin de la collaboration étroite des Etats membres agissant à l'unisson pour prendre effet.
Voici en réponse un extrait du communiqué publié par Swift : "En vertu des principes fondamentaux du droit européen, consacrés dans la Charte des droits fondamentaux de l'UE, le fait de restreindre Swift de cette manière si disproportionnée interfère avec le droit fondamental de Swift à des affaires et avec son droit de propriété. Il constitue également un traitement discriminatoire et inégal”.
"Mentionner explicitement Swift dans une résolution de ce type du Parlement européen sur une question internationale aussi sensible créé également d'immenses dégâts à la réputation de notre entreprise. Notre mission est d'être un fournisseur mondial et neutre au service de l'industrie financière. La fourniture de services de messagerie financière à des entités russes n'est pas affectée par les mesures actuellement en vigueur".
Bloquer l’accès à la Russie au système SWIFT reviendrait quasiment de facto à couper la Russie du reste du monde puisque l’ensemble des transactions financières et commerciales de la planète passent par ce système ou presque.
La résolution du Parlement européen fait écho à une demande similaire par le Conseil européen (CE) à Swift en 2012, lorsque le CE a ordonné au réseau de déconnecter l'Iran dans le cadre d'une campagne visant à bloquer le programme nucléaire du pays. Bien que la position de Swift soit politiquement neutre, il a, à l’époque, respecté les souhaits du CE.
Une personne de premier plan dans le système bancaire russe a cependant indiqué qu'elle croit que le Parlement est en train de bluffer. S'exprimant cette année lors d'un forum international d'investissement, qui s'est tenue dans la ville russe de Sotchi, Andrei Kostin, PDG du Groupe VTB, deuxième banque de Russie, a déclaré le 19 septembre : "Je pense que cela ne va pas se produire. Je nomme ceci un acte d'agression direct contre le système financier de la Russie avec toutes les conséquences ultérieures possibles. Il s'agit d'une mesure très difficile."
L'alarme de Swift a sans doute été renforcée par des rapports qui précisent que les autorités russes sont en discussion avec la Chine pour l'établissement d'un système alternatif de transaction interbancaire. La Russie a annoncé publiquement son intention de réduire la dépendance du marché financier russe envers SWIFT depuis l'instant où les Etats-Unis ont commencé le renforcement des sanctions économiques à l'encontre de la Russie.
Voici en réponse un extrait du communiqué publié par Swift : "En vertu des principes fondamentaux du droit européen, consacrés dans la Charte des droits fondamentaux de l'UE, le fait de restreindre Swift de cette manière si disproportionnée interfère avec le droit fondamental de Swift à des affaires et avec son droit de propriété. Il constitue également un traitement discriminatoire et inégal”.
"Mentionner explicitement Swift dans une résolution de ce type du Parlement européen sur une question internationale aussi sensible créé également d'immenses dégâts à la réputation de notre entreprise. Notre mission est d'être un fournisseur mondial et neutre au service de l'industrie financière. La fourniture de services de messagerie financière à des entités russes n'est pas affectée par les mesures actuellement en vigueur".
Bloquer l’accès à la Russie au système SWIFT reviendrait quasiment de facto à couper la Russie du reste du monde puisque l’ensemble des transactions financières et commerciales de la planète passent par ce système ou presque.
La résolution du Parlement européen fait écho à une demande similaire par le Conseil européen (CE) à Swift en 2012, lorsque le CE a ordonné au réseau de déconnecter l'Iran dans le cadre d'une campagne visant à bloquer le programme nucléaire du pays. Bien que la position de Swift soit politiquement neutre, il a, à l’époque, respecté les souhaits du CE.
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