Cette enquête couvre les préoccupations et décisions à venir de ces entreprises, notamment en termes de dépenses d’investissement, politique en matière de dividendes, gestion bilancielle, et analyse des tendances sectorielles et géographiques.
Principaux résultats de l’étude :
1. Une partie plus importante des entreprises se dit confiante cette année
2. Les bilans sont assainis, mais les liquidités sont encore peu mobilisées
3. On entrevoit les signes d’une reprise des dépenses d’investissement
4. Les investissements sont consacrés aux opérations favorables aux actionnaires : fusions et acquisitions et augmentation des dividendes
5. Les secteurs qui dépendent de la propriété intellectuelle plus porteurs que ceux des matériaux et de l’énergie
6. Les pays développés sont mieux orientés que les émergents
Après une période prolongée d’incertitudes et de prudence, on observe un certain regain de confiance de la part des entreprises (43% des réponses) dans l’économie et les marchés. Les entreprises ne craignent plus l’effondrement du système financier ou des risques de contagion envisagés il y a quelques temps. Les dirigeants reprennent confiance dans leurs entreprises et l’expriment à travers une reprise des dépenses d’investissement et l’utilisation de leurs liquidités.
Néanmoins, on peut résumer le sentiment actuel par l’expression d’« optimisme prudent ».
Les résultats de l’enquête suggèrent que l'heure est revenue de passer à l'action, sans toutefois se laisser aller à l’euphorie. La majorité des analystes interrogés (71 %) a déclaré que les bilans des entreprises suivies sont en bien meilleure santé qu’il y a trois ans. Néanmoins, elles ne sont pas encore prêtes à utiliser les liquidités accumulées de manière trop agressive. La reprise des dépenses d’investissement reste modeste et les liquidités sont plutôt consacrées à des activités moins risquées et plus favorables aux actionnaires. Les niveaux de confiance les plus élevés ont été observés aux États-Unis et en Europe.
La plupart des analystes s’attendent à un maintien (43%), voire une hausse modérée (36%), des dépenses d’investissement en 2014, ce qui traduit un relatif optimiste parmi les entrepreneurs. Le Japon se distingue par ses prévisions de croissance des dépenses d’investissement, dédiées à des projets de développement, alors que les autres pays les consacrent davantage au maintien d’activités existantes.
L’une des réponses les plus frappantes de cette enquête concerne les dividendes : une large majorité des entreprises étudiées par les analystes devraient maintenir (54 %) ou relever (40 %) le niveau de leurs dividendes. Ici, on observe que les progressions les plus fortes devraient venir des Etats-Unis et du Japon, qui pourraient jouer un effet rattrapage par rapport à l’Europe qui bénéficie déjà d’un niveau plutôt élevé de dividendes distribués.
Un autre élément clé de l’enquête concerne les opérations de fusions et acquisitions. Pour 85 % des analystes, les fusions et acquisitions seraient à l'ordre du jour dans un avenir proche. La plupart s’attendent à un nombre raisonnable d’opérations, 15 % à des volumes considérables et seule une petite minorité considère qu’il s’agit d’une priorité stratégique. Toutefois, le type d’opération de fusion ou d’acquisition préféré correspond aux acquisitions consolidatrices (plus de 50% des sondés), qui sont les plus simples, les plus organiques, souvent les moins coûteuses et les moins risquées.
D’après les résultats de l’enquête, les entreprises liées à la propriété intellectuelle sont les mieux orientées (la santé, les technologies et financières), au détriment des entreprises liées aux matières premières. Enfin, et sans grande surprise, en termes de zones géographiques, on observe une différence marquée entre les pays développés, qui semblent plus porteurs, et les émergents impactés par des dirigeants d’entreprise plus inquiets. Cela est peu surprenant étant donné l’environnement actuel de dollar fort et le ralentissement de la demande de matières premières.
Henk-Jan Rikkerink, Directeur de la Recherche Actions ex-Asie chez Fidelity Worldwide Investment, conclut : « Cette année, l’enquête révèle clairement que les dirigeants des entreprises sont plus enclins à engager à nouveau des investissements, après une période de forte prudence. En conséquence, elles ne seront plus toutes logées à la même enseigne et se distingueront par les bonnes ou moins bonnes décisions qu’elles auront été amenées à prendre. C’est un contexte qui favorisera la sélection de titres dans la mesure où l’on dispose des capacités de recherche pour faire des choix pertinents, lorsque les fondamentaux reprennent le dessus sur le climat macroéconomique. »
Laurent Leloup
Principaux résultats de l’étude :
1. Une partie plus importante des entreprises se dit confiante cette année
2. Les bilans sont assainis, mais les liquidités sont encore peu mobilisées
3. On entrevoit les signes d’une reprise des dépenses d’investissement
4. Les investissements sont consacrés aux opérations favorables aux actionnaires : fusions et acquisitions et augmentation des dividendes
5. Les secteurs qui dépendent de la propriété intellectuelle plus porteurs que ceux des matériaux et de l’énergie
6. Les pays développés sont mieux orientés que les émergents
Après une période prolongée d’incertitudes et de prudence, on observe un certain regain de confiance de la part des entreprises (43% des réponses) dans l’économie et les marchés. Les entreprises ne craignent plus l’effondrement du système financier ou des risques de contagion envisagés il y a quelques temps. Les dirigeants reprennent confiance dans leurs entreprises et l’expriment à travers une reprise des dépenses d’investissement et l’utilisation de leurs liquidités.
Néanmoins, on peut résumer le sentiment actuel par l’expression d’« optimisme prudent ».
Les résultats de l’enquête suggèrent que l'heure est revenue de passer à l'action, sans toutefois se laisser aller à l’euphorie. La majorité des analystes interrogés (71 %) a déclaré que les bilans des entreprises suivies sont en bien meilleure santé qu’il y a trois ans. Néanmoins, elles ne sont pas encore prêtes à utiliser les liquidités accumulées de manière trop agressive. La reprise des dépenses d’investissement reste modeste et les liquidités sont plutôt consacrées à des activités moins risquées et plus favorables aux actionnaires. Les niveaux de confiance les plus élevés ont été observés aux États-Unis et en Europe.
La plupart des analystes s’attendent à un maintien (43%), voire une hausse modérée (36%), des dépenses d’investissement en 2014, ce qui traduit un relatif optimiste parmi les entrepreneurs. Le Japon se distingue par ses prévisions de croissance des dépenses d’investissement, dédiées à des projets de développement, alors que les autres pays les consacrent davantage au maintien d’activités existantes.
L’une des réponses les plus frappantes de cette enquête concerne les dividendes : une large majorité des entreprises étudiées par les analystes devraient maintenir (54 %) ou relever (40 %) le niveau de leurs dividendes. Ici, on observe que les progressions les plus fortes devraient venir des Etats-Unis et du Japon, qui pourraient jouer un effet rattrapage par rapport à l’Europe qui bénéficie déjà d’un niveau plutôt élevé de dividendes distribués.
Un autre élément clé de l’enquête concerne les opérations de fusions et acquisitions. Pour 85 % des analystes, les fusions et acquisitions seraient à l'ordre du jour dans un avenir proche. La plupart s’attendent à un nombre raisonnable d’opérations, 15 % à des volumes considérables et seule une petite minorité considère qu’il s’agit d’une priorité stratégique. Toutefois, le type d’opération de fusion ou d’acquisition préféré correspond aux acquisitions consolidatrices (plus de 50% des sondés), qui sont les plus simples, les plus organiques, souvent les moins coûteuses et les moins risquées.
D’après les résultats de l’enquête, les entreprises liées à la propriété intellectuelle sont les mieux orientées (la santé, les technologies et financières), au détriment des entreprises liées aux matières premières. Enfin, et sans grande surprise, en termes de zones géographiques, on observe une différence marquée entre les pays développés, qui semblent plus porteurs, et les émergents impactés par des dirigeants d’entreprise plus inquiets. Cela est peu surprenant étant donné l’environnement actuel de dollar fort et le ralentissement de la demande de matières premières.
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