Vous venez de dévoiler Wirate, première société de crowdrating en France. De quoi s’agit-il ?
Edouard Theron, avec qui j’ai fondé Wirate, et moi-même, avons croisé nos expériences d’entrepreneur et de business angel et sommes partis d’un constat. D’un côté, nous constatons que de très nombreuses startups se lancent souvent sans avoir arrêté un positionnement précis et une stratégie suffisamment claire. C’est le cas notamment dans les technologies, où l’on trouve des développeurs et concepteurs de génie mais qui n’ont pas encore cette dimension orientée business pourtant indispensable. D’un autre côté, ce nouvel outil permet aux investisseurs de se faire une meilleure idée encore du potentiel d’un projet, car nombreux sont ceux qui ne parviennent pas à « sortir » d’un tour de table, certains dossiers -même très bons sur le papier- n’ayant pas rencontrés les faveurs du public.
Comment fonctionne votre plateforme ?
Elle met en relation la « foule », c’est-à-dire des particuliers, des salariés, cadres dirigeants et chefs d’entreprise, et les startups désireuses de tester la réceptivité de leur projet. Pratiquement, il suffit d’aller s’inscrire sur notre site Internet et nous générons des questionnaires qui permettent d’évaluer les startups et de leur attribuer au terme de ce processus une notation. Notre ambition est de devenir un facteur de référence dans l’appréciation d’une startup, et que notre label soit rapidement perçu comme un gage de qualité. Notre système a l’air de plaire, puisqu’une vingtaine de startups se sont déclarées candidates à l’évaluation quelques semaines seulement après la mise en ligne de notre site. Nous pensons passer à plusieurs centaines après la première année d’exploitation.
Qu’apporte votre plateforme aux investisseurs ?
Avant tout un complément d’information auparavant insondable : la réceptivité de la foule à un projet B2B ou grand public. Du coup, la notation Wirate s’avère très utile surtout lorsqu’il s’agit d’investir dans un tour de table et d’accompagner ensuite des entrepreneurs et leurs équipes pendant plusieurs années. Enfin, si Wirate est utilisé régulièrement, il y a possibilité pour les startups de voir sur la durée les progrès qu’ils ont réalisés, et d’effectuer les ajustements nécessaires pour obtenir une meilleure notation encore. Le crowdrating étant très apprécié par les investisseurs, il permet en outre d’optimiser une levée de fonds en offrant une analyse indépendante et partiale des points forts et points faibles d’un projet. Notre plateforme a été immédiatement utilisée non seulement par plusieurs centaines d’évaluateurs, mais aussi par des plateformes de crowdfunding avec lesquelles nous avons des partenariats. L’une d’entre elle nous fait même évaluer l’ensemble des projets en cours de financement. Elle affichera prochainement les notations Wirate pour tous ses projets ! Nous espérons convaincre d’autres plateformes de crowdfunding de l’intérêt de bien informer leurs investisseurs, au travers d’une évaluation qui, nous le pensons, pourrait bien devenir une référence dans l’évaluation du potentiel des jeunes entreprises.
www.wirate.co
Patrick Cantelli, merci d'avoir répondu à nos questions et rendez-vous très prochainement dans un nouveau numéro de Finyear.
Edouard Theron, avec qui j’ai fondé Wirate, et moi-même, avons croisé nos expériences d’entrepreneur et de business angel et sommes partis d’un constat. D’un côté, nous constatons que de très nombreuses startups se lancent souvent sans avoir arrêté un positionnement précis et une stratégie suffisamment claire. C’est le cas notamment dans les technologies, où l’on trouve des développeurs et concepteurs de génie mais qui n’ont pas encore cette dimension orientée business pourtant indispensable. D’un autre côté, ce nouvel outil permet aux investisseurs de se faire une meilleure idée encore du potentiel d’un projet, car nombreux sont ceux qui ne parviennent pas à « sortir » d’un tour de table, certains dossiers -même très bons sur le papier- n’ayant pas rencontrés les faveurs du public.
Comment fonctionne votre plateforme ?
Elle met en relation la « foule », c’est-à-dire des particuliers, des salariés, cadres dirigeants et chefs d’entreprise, et les startups désireuses de tester la réceptivité de leur projet. Pratiquement, il suffit d’aller s’inscrire sur notre site Internet et nous générons des questionnaires qui permettent d’évaluer les startups et de leur attribuer au terme de ce processus une notation. Notre ambition est de devenir un facteur de référence dans l’appréciation d’une startup, et que notre label soit rapidement perçu comme un gage de qualité. Notre système a l’air de plaire, puisqu’une vingtaine de startups se sont déclarées candidates à l’évaluation quelques semaines seulement après la mise en ligne de notre site. Nous pensons passer à plusieurs centaines après la première année d’exploitation.
Qu’apporte votre plateforme aux investisseurs ?
Avant tout un complément d’information auparavant insondable : la réceptivité de la foule à un projet B2B ou grand public. Du coup, la notation Wirate s’avère très utile surtout lorsqu’il s’agit d’investir dans un tour de table et d’accompagner ensuite des entrepreneurs et leurs équipes pendant plusieurs années. Enfin, si Wirate est utilisé régulièrement, il y a possibilité pour les startups de voir sur la durée les progrès qu’ils ont réalisés, et d’effectuer les ajustements nécessaires pour obtenir une meilleure notation encore. Le crowdrating étant très apprécié par les investisseurs, il permet en outre d’optimiser une levée de fonds en offrant une analyse indépendante et partiale des points forts et points faibles d’un projet. Notre plateforme a été immédiatement utilisée non seulement par plusieurs centaines d’évaluateurs, mais aussi par des plateformes de crowdfunding avec lesquelles nous avons des partenariats. L’une d’entre elle nous fait même évaluer l’ensemble des projets en cours de financement. Elle affichera prochainement les notations Wirate pour tous ses projets ! Nous espérons convaincre d’autres plateformes de crowdfunding de l’intérêt de bien informer leurs investisseurs, au travers d’une évaluation qui, nous le pensons, pourrait bien devenir une référence dans l’évaluation du potentiel des jeunes entreprises.
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