Best seller de la littérature économique, aux Etats Unis comme en France, l’ouvrage de Thomas Piketty a fait l’objet, à l’opposé de l’enthousiasme de la « gauche mondiale », de très nombreuses critiques au point d’apparaître pour de nombreux auteurs comme l’une des grandes mystifications du XXIème siècle.
Tour à tour le Financial Times en 2014, les économistes libéraux en France dont Alain Madelin ou Henri Lepage, directeur de l’institut Turgot, mais aussi Nicolas Baverez, ont contesté des hypothèses, des raisonnements, les chiffres et les graphiques présentés par l’auteur. Ces éléments paraissent utilisés pour parvenir à des conclusions idéologiques. Les données sont en effet très nombreuses mais souvent tronquées, visiblement pour parfaire le raisonnement et les inexactitudes scientifiques.
La thèse centrale (R > G) qui se veut démontrer l’inégalité fondamentale qu’engendre une rentabilité du capital supérieure au taux de croissance de l’économie, est avant d’être, économique reste une thèse politique.
C’est ce que s’attache à démontrer ce collectif, placé sous la direction de Nicolas Lecaussin et Jean-Philippe Delsol, regroupant une vingtaine d’économistes, historiens et fiscalistes dont un ancien conseiller économique du Président des Etats-Unis.
Leur grand mérite est de montrer que les inégalités n’ont pas explosé, elles se sont réduites à de nombreux égards (éducation, santé) et que les riches ne « mangent pas le pain des pauvres », mais leur en donnent, en prenant des risques et en créant des millions d’emplois.
Le patrimoine ne peut, indéfiniment, se développer plus vite que la croissance économique et une taxation excessive ne résout pas les problèmes mais les aggrave.
Cette parution propose « une argumentation raisonnée et raisonnable » à cette idéologie d’essence marxiste en lui opposant des critiques académiques, des faits et en regroupant l’essentiel des critiques scientifiques s’opposant à la « Pikettymania », en avertissant au passage le grand public contre la facilité qu’offrent les thèses simplistes et populistes dans un ouvrage complet.
Immanquable.
Tour à tour le Financial Times en 2014, les économistes libéraux en France dont Alain Madelin ou Henri Lepage, directeur de l’institut Turgot, mais aussi Nicolas Baverez, ont contesté des hypothèses, des raisonnements, les chiffres et les graphiques présentés par l’auteur. Ces éléments paraissent utilisés pour parvenir à des conclusions idéologiques. Les données sont en effet très nombreuses mais souvent tronquées, visiblement pour parfaire le raisonnement et les inexactitudes scientifiques.
La thèse centrale (R > G) qui se veut démontrer l’inégalité fondamentale qu’engendre une rentabilité du capital supérieure au taux de croissance de l’économie, est avant d’être, économique reste une thèse politique.
C’est ce que s’attache à démontrer ce collectif, placé sous la direction de Nicolas Lecaussin et Jean-Philippe Delsol, regroupant une vingtaine d’économistes, historiens et fiscalistes dont un ancien conseiller économique du Président des Etats-Unis.
Leur grand mérite est de montrer que les inégalités n’ont pas explosé, elles se sont réduites à de nombreux égards (éducation, santé) et que les riches ne « mangent pas le pain des pauvres », mais leur en donnent, en prenant des risques et en créant des millions d’emplois.
Le patrimoine ne peut, indéfiniment, se développer plus vite que la croissance économique et une taxation excessive ne résout pas les problèmes mais les aggrave.
Cette parution propose « une argumentation raisonnée et raisonnable » à cette idéologie d’essence marxiste en lui opposant des critiques académiques, des faits et en regroupant l’essentiel des critiques scientifiques s’opposant à la « Pikettymania », en avertissant au passage le grand public contre la facilité qu’offrent les thèses simplistes et populistes dans un ouvrage complet.
Immanquable.
Jean-Louis Chambon
Président du Prix et du Cercle TURGOT, et de la Fédération Nationale des Cadres Dirigeants
Retrouvez les chroniques de Jean-Louis Chambon sur www.canalacademie.com
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